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Giboulée

Giboulée / De kùrze Rëje

Conte, marionnette, musique, chant, danse.

Présentation

Spectacle jeune public conçu pour les tout petits, Giboulée a été spécialement créé en 2015, suite à une commande de la Communauté de Communes du Kochersberg pour le festival «Contes en Flocons».

Depuis novembre 2016, Giboulée / De kùrze Rëje a été sélectionné dans sa version bilingue français alsacien par l’OLCA, (Office pour la Langue et la Culture d’Alsace) dans le cadre de ses tournées jeune public.

Eveil des sens et de l’imaginaire, l’histoire prend forme dans un décor intimiste et proche du public.

La narration est majoritairement apportée par des éléments visuels et sonores, laissant à la parole contée une fonction poétique.

Les décors et personnages en laine feutrée conçus par Virginie Laplace offrent une ambiance douce et
chaleureuse.

L’originalité et la fantaisie des formes et des couleurs captivent le regard des spectateurs. Le mouvement dansé est lui aussi un élément narratif, le corps donnant à voir ce qui n’est pas mis en mots.

La musique tient un rôle multiple et entier. La parole musicale se fait ici partenaire du récit, elle apporte une autre forme d’écoute en rythmant le mouvement, en créant des paysages sonores ou en piquant la curiosité. Ainsi, objets sonores, chant, clarinette, flûte et tubes harmoniques, sont autant d’instruments qui soutiennent la narration et enrichissent le camaïeu d’ambiances et de sensations offertes dans Giboulée.

Note d'intention

Sur la neige scintillante, ombre de feu au pays de glace, un renard sort de son terrier.
Sous une chaleur écrasante, petite boule multicolore, Plumeti l’oisillon rêve de découvrir le monde.

Plumeti est curieux et joueur, Renard d’une nature calme et plutôt casanière.

Deux univers, deux ambiances sensorielles, deux personnages.

Qu’adviendra-t-il de leur rencontre ? Sauront-ils cohabiter malgré les différences ? Giboulée raconte l’amitié et l’entraide avec douceur et malice.

C’est une aventure poétique et joyeuse qui prend vie dans un décor en laine feutrée.

C’est une initiation, mise en musique et en mouvement.

Dans un langage scénique accessible aux tout petits, des questions éthiques d’actualité telles que le dérèglement climatique, les frontières, la tolérance et le vivre ensemble y sont abordées avec humour et délicatesse.

Giboulée, c’est un grand bol de chocolat chaud après une belle journée dans la neige, c’est la douce fraicheur du soir après une journée d’été.

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Un p’tit coup de pouce

Un p'tit coup de pouce

A mol iz guéven … Il était une fois …

Bienvenue dans un monde loufoque et surprenant, dans un monde où les chemins de traverse remplacent les routes habituelles, dans un monde où la poésie côtoie l’ordinaire, où l’ordinaire fait place à l’extraordinaire.

Préparez-vous à être bousculé, secoué, à rire et à pleurer.

Contes Yiddish et musique Klezmer seront là pour vous transporter !

Ot azoy, Git Azoy... ...C'est ainsi, c'est bien ainsi...

Un brin irrévérencieux, toujours plein d’amour et de philosophie du vivre ensemble, le spectacle Un p’tit coup de pouce nous laisse imaginer qu’un autre monde est possible : celui du partage, de l’entraide, de la générosité, de la simplicité.

Dans une ambiance tour à tour émouvante ou burlesque, poétique ou enthousiaste, les contes portent un regard sur le monde parfois aussi absurde que son fonctionnement, parlent de sagesse avec un grain de folie, répondent à l’injustice avec la spontanéité de l’enfant.

Le spectacle nous transporte et nous secoue, il nous dérange, parfois, pour mieux nous éveiller. Il nous perd pour mieux nous retrouver. Les contes Yiddish demandent toute notre attention : ils prennent des chemins de traverse, souvent surprenants et loufoques. Mais derrière chaque conte, les mêmes messages : « C’est ainsi, c’est bien ainsi » et « Soyons heureux »

Ainsi résonne la musique Klezmer*, ainsi la musique révèle l’essence des contes: « Ot azoy, Git azoy » chante la flûte, « Freilach soll sein » nous dit l’accordéon. De la même manière que la musique fait partie intégrante de la vie du peuple juif, ici la musique n’a pas seulement pour mission d’accompagner les contes, non, elle les transcende, elle les souligne, les révèle. Elle est à la fois respiration dans la vie, et la vie même. Elle est à la fois respiration dans le conte, et le conte même.

Le Yiddish, langue parlée encore aujourd’hui par près de 2 millions de personnes, langue du cœur et de la transmission, langue de la survie et de la communauté, y prend sa place, celle d’une langue, celle d’une culture.

Le terme KLEZMER dérive de l’hébreu « kli zemer » qui signifie « instrument du chant ». C’est au XVIe siècle qu’il désigne pour la première fois le musicien et non plus l’instrument. Si à l’époque le terme est péjoratif, de nos jours il est plutôt élogieux et désigne à la fois le musicien et la musique juive traditionnelle d’Europe de l’Est.

La musique klezmer est une musique de fête qui était autrefois pratiquée lors de l’accompagnement des mariages ou de festivités religieuses. Comme la plupart des traditions musicales juives, le klezmer est une musique de l’exil fortement marquée par son environnement géographique et culturel.

La musique Klezmer a tiré de nombreuses influences des pays qu’elle a traversés, engendrant ainsi une pratique riche et plurielle qui n’a cessé d’évoluer dans le temps et dans l’espace.

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