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Un p’tit coup de pouce

Un p'tit coup de pouce

A mol iz guéven … Il était une fois …

Bienvenue dans un monde loufoque et surprenant, dans un monde où les chemins de traverse remplacent les routes habituelles, dans un monde où la poésie côtoie l’ordinaire, où l’ordinaire fait place à l’extraordinaire.

Préparez-vous à être bousculé, secoué, à rire et à pleurer.

Contes Yiddish et musique Klezmer seront là pour vous transporter !

Ot azoy, Git Azoy... ...C'est ainsi, c'est bien ainsi...

Un brin irrévérencieux, toujours plein d’amour et de philosophie du vivre ensemble, le spectacle Un p’tit coup de pouce nous laisse imaginer qu’un autre monde est possible : celui du partage, de l’entraide, de la générosité, de la simplicité.

Dans une ambiance tour à tour émouvante ou burlesque, poétique ou enthousiaste, les contes portent un regard sur le monde parfois aussi absurde que son fonctionnement, parlent de sagesse avec un grain de folie, répondent à l’injustice avec la spontanéité de l’enfant.

Le spectacle nous transporte et nous secoue, il nous dérange, parfois, pour mieux nous éveiller. Il nous perd pour mieux nous retrouver. Les contes Yiddish demandent toute notre attention : ils prennent des chemins de traverse, souvent surprenants et loufoques. Mais derrière chaque conte, les mêmes messages : « C’est ainsi, c’est bien ainsi » et « Soyons heureux »

Ainsi résonne la musique Klezmer*, ainsi la musique révèle l’essence des contes: « Ot azoy, Git azoy » chante la flûte, « Freilach soll sein » nous dit l’accordéon. De la même manière que la musique fait partie intégrante de la vie du peuple juif, ici la musique n’a pas seulement pour mission d’accompagner les contes, non, elle les transcende, elle les souligne, les révèle. Elle est à la fois respiration dans la vie, et la vie même. Elle est à la fois respiration dans le conte, et le conte même.

Le Yiddish, langue parlée encore aujourd’hui par près de 2 millions de personnes, langue du cœur et de la transmission, langue de la survie et de la communauté, y prend sa place, celle d’une langue, celle d’une culture.

Le terme KLEZMER dérive de l’hébreu « kli zemer » qui signifie « instrument du chant ». C’est au XVIe siècle qu’il désigne pour la première fois le musicien et non plus l’instrument. Si à l’époque le terme est péjoratif, de nos jours il est plutôt élogieux et désigne à la fois le musicien et la musique juive traditionnelle d’Europe de l’Est.

La musique klezmer est une musique de fête qui était autrefois pratiquée lors de l’accompagnement des mariages ou de festivités religieuses. Comme la plupart des traditions musicales juives, le klezmer est une musique de l’exil fortement marquée par son environnement géographique et culturel.

La musique Klezmer a tiré de nombreuses influences des pays qu’elle a traversés, engendrant ainsi une pratique riche et plurielle qui n’a cessé d’évoluer dans le temps et dans l’espace.

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